IMoST - Biomarqueurs génomiques, protéiques et immuns de la rechute du cancer mammaire triple-négatif

Publié le 6 janvier 2021 Mis à jour le 22 décembre 2022

Morphologie tissulaire et quantification protéique par IHC simples et multiples, en direct ou après numérisation Expression génique/protéique ± résolution spatiale (GeoMx™ Digital Spatial Profiler (Nanostring) et/ou RNA-Seq global ou ciblé). Validations fonctionnelles sur modèles cellulaires et animaux

Le tissu du cancer mammaire ‘triple négatif’ coloré en immunohistochimie double.  La zone riche en cellules tumorales Zeb1+ (signal marron) est très pauvre en lymphocytes CD8+, anti-tumoraux (signal violet). Ouled-Dhaou M, ... , Radosevic-Robin N, Am J Ca

Le tissu du cancer mammaire ‘triple négatif’ coloré en immunohistochimie double. La zone riche en cellules tumorales Zeb1+ (signal marron) est très pauvre en lymphocytes CD8+, anti-tumoraux (signal violet). Ouled-Dhaou M, ... , Radosevic-Robin N, Am J Ca

L’axe principal de nos recherches est la découverte de biomarqueurs de rechute du cancer du sein le plus agressif, appelé "triple négatif" (CSTN). Il a été montré que la progression métastatique des cancers résulte d'un équilibre entre les altérations génétiques des cellules malignes et le contrôle de leur survie, effectué par les cellules bénignes du microenvironnement tumoral. Les cancers mammaires montrent de plus une hétérogénéité importante au niveau des caractéristiques histologiques et biologiques, largement reflétée par leur comportement clinique. Le CSTN se caractérise par une évolution particulière, avec une surreprésentation des rechutes rapides (< 1 an) et des rechutes tardives rares (> 5 ans). Enfin certaines tumeurs ne rechutent jamais.

Néanmoins nous ne disposons toujours pas de biomarqueurs fiables qui pourraient indiquer l’apparition ou/et le type de rechute chez une patiente affectée par un CSTN. Nous évaluons donc l’expression des gènes et des protéines du tissu tumoral, la composition cellulaire et moléculaire de son microenvironnement, et l’impact de modifications de ces compositions sur l’évolution de la maladie ou/et sa réponse aux traitements divers. En plus des biomarqueurs tissulaires, nous nous intéressons aux molécules libérées par le tissu tumoral dans le sang ainsi qu’aux caractéristiques des cellules immunes circulantes, l’état immun systémique étant étroitement lié à la progression métastatique.

Nous maitrisons et exploitons les technologies suivantes :

  • analyse visuelle des tissus et cellules, sous microscope ou en utilisant des images numérisées
  • détection et quantification de protéines par immunohistochimie chromogène simple et multiple
  • quantification d’expression génique/protéique sans ou avec résolution spatiale (technologie Nanostring, instruments nCounter® et GeoMx™ Digital Spatial Profiler)
  • analyses moléculaires d'ARN ou ADN par séquençage à haut débit (transcriptome et exome ± ciblés sur Illumina NextSeq)
  • analyses fonctionnelles in vitro : tests de prolifération, migration, invasion, apoptose sur différents modèles cellulaires
  • analyses fonctionnelles in vivo : xénogreffes sous-cutanées et orthotopiques sur souris MRI-nude. Analyse de croissance tumorale et dissémination métastatique.

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