IMoST - Cryopréservation et impact des traitements sur la fertilité

Publié le 18 décembre 2020 Mis à jour le 17 janvier 2023

Analyser l’impact du cancer, de ses traitements et des méthodes de cryoconservation sur les fonctions de reproduction humaine par l’évaluation de la qualité des gamètes et de la gamétogenèse

Immunofluorescence du fuseau et du  cytoplasme d’un ovocyte humain maturé in vitro après vitrification   permettant d’apprécier la préservation de la structure après application d’un protocole original de cryopréservation.

Immunofluorescence du fuseau et du cytoplasme d’un ovocyte humain maturé in vitro après vitrification permettant d’apprécier la préservation de la structure après application d’un protocole original de cryopréservation.

Le cancer et ses traitements peuvent avoir des effets gonadotoxiques et réduisent la fenêtre de fertilité à l’âge adulte. Ces effets  peuvent être atténués en préservant la fertilité. Il est donc primordial d’optimiser les techniques de préservation la fertilité des patients exposés à un traitement potentiellement stérilisant. Notre recherche vise tout d’abord à garantir des procédures exemptes de tout risque de réintroduction du cancer. Pour cela, nous avons validé des méthodes de détection de biomarqueurs spécifiques de la présence du cancer dans les tissus ovariens et testiculaires humains. Nous travaillons également à l’optimisation des méthodes de cryoconservation des gamètes et tissus germinaux humains pour laquelle nous avons une grande expertise. Notre groupe cherche également à  mieux connaitre les effets potentiels du cancer et des nouvelles thérapeutiques anticancéreuses sur les fonctions de reproduction. Pour mener à bien ces projets, nous développons des systèmes de culture in vitro tels que la maturation ovocytaire in vitro et la culture 3D organotypique de tissu ovarien humain. Par des analyses transcriptomiques, cellulaires et immunohistochimiques, nous évaluons f la qualité fonctionelle des gamètes et des tissus germinaux après exposition au cancer (ex. cancer du sein, neuroblastome, sarcome d’Ewing) ou à des traitements anticancéreux (immunothérapie, radiothérapie). Ces approches nous permettent également de tester l’effet de nouvelles méthodes innovantes de cryopréservation. Ces études nous permettent d’une part de mieux caractériser les effets délétères potentiels du cancer et de ses traitements afin de mieux les prévenir et d’autre part d’optimiser les méthodes de préservation de fertilité.

Alors que de nouvelles thérapeutiques anticancéreuses permettent d’améliorer la survie des patients atteintes d’un cancer, il est nécessaire de valider des biomarqueurs théranostiques pour optimiser la préservation de la fertilité et d’optimiser les méthodes de cryoconservation des gamètes.

 

Autres Partenaires du GCCA

  • CHU de Clermont-Ferrand - Service Assistance Médicale à la Procréation-CECOS
  • CHU de Clermont-Ferrand - Laboratoire de Cytogénétique Médicale
  • CHU de Clermont-Ferrand - Service d'Oncologie Hématologie Pédiatrique
  • CHU de Clermont-Ferrand - Service de Pathologie
  • CHU de Clermont-Ferrand - Service de Gynécologie
  • CHU de Clermont-Ferrand - Fédération de cancérologie
  • Centre Jean PERRIN - Service de Pathologie
  • Centre Jean PERRIN - Service de Médecine Nucléaire
  • Centre Jean PERRIN - Service d’Oncologie Médicale