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IMoST - Evaluation préclinique de chélatants spécifiques du cuivre-64 pour l’immuno-TEP
Ce projet vise à évaluer l’intérêt en termes radiochimique et pharmacologique d’un chélatant macrocylique azoté du 64Cu pour le développement de radiotraceurs dédiés à l’immuno-TEP.
Images SPECT/CT de la biodistribution du 125I-trastuzumab sur un modèle murin Balb/c de xénogreffe orthotopique de cancer du sein (BT-474). gauche : 24 h post-injection / droite : 48 h post-injection. La flèche indique la position de la tumeur.
Lors d’études pharmacologiques réalisées au sein de l’UMR 1240 INSERM/UCA en vue d’accéder à un radiotraceur dédié à l’imagerie TEP des pathologies dégénératives et tumorales du cartilage, un complexe macrocyclique azoté du 64Cu (radionucléide émetteur de positons) s’est révélé être particulièrement stable tant in vitro qu’in vivo. De surcroit ce dernier a pu être obtenu de façon quasi-quantitative en appliquant des conditions douces de radiomarquage (température, pH). Ces données suggèrent que ce chélatant macrocyclique pourrait être d’un intérêt certain pour le radiomarquage par le 64Cu de molécules fragiles telles que des anticorps ou leurs fragments (ScFv, diabody, Fab, minibody…).
Afin de valider cette hypothèse, trois ligands bifonctionnels comportant soit des chélatants connus du 64Cu (i.e. DOTA, NODAGA) soit le macrocycle en question seront synthétisés puis conjugués par chimie bio-orthogonale SPAAC (Strain-Promoted Azide-Alkyne Cycloaddition) à un anticorps anti-HER2, le trastuzumab, fonctionnalisé au préalable par un nombre fixe de fonctions azotures. Après radiomarquage par le 64Cu, la stabilité des différents radioimmunoconjugués sera étudiée tant in vitro (temps, température, milieu, résistance à la transchélation, à la transmétallation) qu’in vivo (biodistribution, métabolisme) sur modèle murin de xénogreffe de cancer du sein HER2+ en situation orthotopique (lignée BT-474).
Ce programme de recherche est réalisé en collaboration avec l’équipe IMT « Innovation Moléculaire et thérapeutique » du laboratoire GICC « Groupe Innovation et Ciblage Cellulaire » de l'Université de Tours (EA7501, Dr Nicolas Joubert) ainsi que le GIP Arronax de Nantes.