iGReD - Croissance et Morphogenèse Épithéliales

Publié le 9 février 2021 Mis à jour le 22 décembre 2022

Nous utilisons le modèle drosophile pour étudier des aspects génériques de la biologie des épithéliums comme le contrôle de leur croissance (prolifération, taille cellulaire, homéostasie) et de leur morphogenèse (formes et polarités cellulaires et tissulaires) dans un contexte développemental ou mimant une situation pathologique.

Exemple de cellules mutantes (RFP-) au destin différent selon l’environnement mécanique. A gauche elles s’aplatissent (diminution de la densité cellulaire). A droite, elles miment un début de développement tumoral (désorganisation, hyperprolifération).

Exemple de cellules mutantes (RFP-) au destin différent selon l’environnement mécanique. A gauche elles s’aplatissent (diminution de la densité cellulaire). A droite, elles miment un début de développement tumoral (désorganisation, hyperprolifération).

Plus précisément, notre modèle d’étude favori est l’épithélium folliculaire, ce tissu permettant une combinaison optimale des outils génétiques de la drosophile et de l’imagerie cellulaire. Ces approches inclues de l’imagerie cellulaire sur des tissus vivants, de la photomanipulation ou encore de la super-résolution. Ainsi, ces approches nous permettent d’étudier le comportement de cellules mutantes au sein de l’épithélium avec par exemple la possibilité de faire varier leur micro-environnement génétique ou physique. Bien que notre questionnement soit initialement fondamental, notre travail permet de tisser des parallèles entre la biologie du développement des épithéliums et le développement tumoral, 80% des cancers ayant une origine épithéliale. De fait, la plupart des acteurs moléculaires que nous étudions sont des gènes avec une implication forte en cancérologie (suppresseurs de tumeurs ou oncogènes) et dont la compréhension de cette implication passe par l’étude de leur fonction in vivo.