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Traductions
iGReD - Molecular Pathophysiology of Adrenal and Endocrine Tissues (MOP@ET)
Grâce à des modèles de souris génétiquement modifiées, notre équipe s’intéresse aux mécanismes moléculaires conduisant au développement et à la progression du corticosurrénalome, un cancer rare de la glande surrénale.
Métastase pulmonaire de CCS dans des souris KO pour Znrf3 et Tp53 (marquée par la GFP, en vert). Elle est entourée de cellules immunitaires positives pour CD45 (rouge) qui n’infiltrent pas le tissu métastatique.
Le cancer de la corticosurrénale ou corticosurrénalome (CCS) est un cancer rare mais agressif associé à un mauvais pronostic (survie à 5 ans < 30%). Afin d’améliorer le traitement de ce cancer, notre équipe de recherche, récemment labellisée par la Ligue Nationale Contre le Cancer s’intéresse aux mécanismes moléculaires impliqués dans le développement et la progression maligne du CCS. Pour cela, nous avons développé des modèles de souris génétiquement modifiées qui reproduisent les altérations des voies WNT/β-caténine et P53, qui sont fréquemment retrouvées chez les patients. A l’aide de ces modèles, nous avons pour objectif de répondre à trois questions principales :
- Quels sont les mécanismes associés à la progression métastatique du CCS ?
- Quel est le rôle du microenvironnement immunitaire dans la progression du CCS ?
- Quel rôle jouent les glucocorticoïdes produits par ces tumeurs dans l’acquisition d’un phénotype agressif ?
Nos approches reposent sur l’analyse histologique et moléculaire de nos modèles de CCS métastatiques, des analyses de RNAseq et WES et l’utilisation de modèles génétiques et pharmacologiques permettant de moduler le recrutement et l’activation de différentes population de cellules immunitaires. A terme, nous souhaitons utiliser ces modèles pour évaluer de nouvelles approches thérapeutiques ciblant les glucocorticoides et le micro-environnement tumoral, afin d’améliorer le pronostic des patients.
Nos projets se développent en collaboration avec le Dr Marc Bajénoff (CIML, Marseille), le Pr Martin Fassnacht (Würzburg, Allemagne) et le Pr Jérôme Bertherat (APHP, Paris).